L’origine de l’endométriose n’est pas encore clairement établie. Plusieurs hypothèses ont été émises :
- Le reflux vers le haut, par les trompes, de cellules endométriales à partir de la cavité utérine et vers la cavité abdominale lors des menstruations (théorie de l’implantation)
- Les vaisseaux sanguins ou lymphatiques « aspirent » des cellules endométriales lors des menstruations dans la circulation générale et les disséminent dans tout l'organisme (théorie de la dissémination ou de la métastase)
- La capacité de transformation de cellules primitives de la cavité cœlomique (cavité péritonéale) en cellules endométriales (théorie de la métaplasie cœlomique)
Des facteurs génétiques, auto-immunitaires, infectieux et environnementaux sembleraient être impliqués dans la physiopathologie de l’endométriose.
Il existe probablement un reflux abdominal chez toutes les femmes, et pourtant toutes ne souffrent pas d’endométriose. Certaines cellules, en fonction du climat local ou de caractéristiques propres, sont capables de survivre et de s’implanter, constituant alors une lésion d’endométriose.
